Si mon père m'a offert pour unique héritage une première éducation musicale, que je n'ai jamais vraiment totalement reniée (Beatles, Creedence Clearwater Revival, Joe Dassin, Ten Years After, ...), et si mon parrain m'a ouvert de nombreux horizons rock'n'roll (Rolling Stones, David Bowie, Roxy Music...), je dois ma dernière vraie leçon musicale à mon oncle Timothy, qui m'a aidé à comprendre, par ses propres compositions et son album de reprises, L'Intranquille Exil, que la chanson de variété n'était pas le truc ringard dans lequel j'avais eu trop longtemps tendance à la cantonner. Et puis, malgré toute cette mégalomanie dont je qualifie mes chroniques, il était sans doute temps de rappeler que je ne m'étais pas fait tout seul : de la Médiathèque de Verviers à Laurent Dupuich, en passant par Pascal Tonnaer, Dimitri Giunta, François Frédérick, Maurice Demoulin, Roland Schoonbroodt, Olivier Malherbe et ma femme, j'ai plutôt été l'excellent disciple que le véritable maître. Je dois beaucoup à ces personnes. Quant à la question « cinéma », l'Université de Liège ne m'aura jamais appris qu'à aimer les discours autour du Septième Art plutôt que les films en tant que tels : à nouveau, Maurice Demoulin et, des années plus tard, Laurent Dupuich m'ont permis d'explorer des terres inconnues, au-delà (ou en-deçà?) du cinéma de l'étrange. Derrière la mégalomanie se cachait plutôt un hommage... J'espère que cela aura été clair pour mes lecteurs.
Auteur : |
Michaël Hagelstein |
Catégorie : |
Romans & Essais - Essais |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
146 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-1740-5 |