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A la rencontre de Shantalh

Posté le 08/08/2016 • Catégorie : A la rencontre des auteurs

Shantalh, vous êtes l'auteur de La Sonate et de Intuition au masculin, deux livres publiés avec Le Livre en papier.

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Auteur scénariste, artiste créateur – artiste peintre en amateur, dessin au fusain.

Mon âme est artiste. Qui je suis, je le serai éternellement puisque rien, ni personne n’a réussi à me briser même si les larmes que j’ai versées parfois quotidiennement m’ont été salutaires. Je vis… je vois et j’entends le bien comme le mal même si ma perception est sans doute différente de bien des personnes ; je refuse par amertume, revanche ou vengeance de devenir un être obscur et je m’isole de mes ennemis. J’aime la solitude, non l’isolement. J’y entends la nature, j’y vois ce qu’il y a de plus beau et je n’en garde que de beaux souvenirs…

Vous avez choisi d’utiliser un pseudonyme…

Le choix du pseudonyme est simple, tout en étant moi, je tourne la page au passé… on ne choisit pas son nom de naissance, ni son prénom, ni peut-être même le lieu de sa naissance, mais une chose importe, c’est d’être soi au travers de tout ce que l’on fait, de tout ce que l’on donne…

Quand avez-vous commencé à écrire ?

J’ai toujours écrit des choses : des petits mots, des poésies, des textes… des peines, des joies.

Quelle étape vous a paru la plus facile et celle qui vous a paru la plus difficile lors de l’écriture de votre livre ?

L’étape la plus difficile est de se séparer de ces protagonistes du roman. Vous avez créé avec eux, autour d’eux, tissé une toile créatrice emplie d’émotions de toute nature. Dès l’écrit finalisé, avant toute relecture, correction – c’est un moment d’extase personnelle entre le roman et vous. Ensuite, vient la naissance – un cordon littéraire se coupe pour appartenir en étapes successives : du correcteur, à l’édition et au public.

Aimez-vous lire ? Beaucoup de gens croient qu’il faut beaucoup lire pour écrire. Qu’en pensez-vous ?

Je suis une passionnée de lecture. Je lis beaucoup de livres sur des sujets différents, les lectures en sont différentes car l’objet du sujet le demande. Le plaisir de lire ne fait pas d’un auteur, un auteur ! Il y a de nombreux livres édités par de grands éditeurs sans doute, parce que la chance vous a souri, mais plus souvent parce que vous êtes un ami d’un cartel ou encore, que le roman est traduit car il a rencontré un succès ailleurs. Etre édité en Europe n’est pas comparable à se faire éditer aux Etats-Unis, « business is not business, partout » dans tous les esprits. Beaucoup d’auteurs aimeraient pouvoir vivre de leurs œuvres, mais c’est rare – du moins, espérer ne vivre que des droits d’auteurs. Celui qui gagne le mieux sa vie quoi qu’il en dise, est l’éditeur. L’auto-édition n’a rien de comparable, elle est là pour l’auteur !

Un conseil : un auteur peut écrire de manière mécanique ou avec son âme et c’est ce dernier que personnellement, je préfère – l’écriture mécanique, j’en abandonne le roman dès ses premières pages…

Combien de temps avez-vous laissé murir votre projet et quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume pour l’écrire ?

Le plaisir de lire, le bonheur d’écrire… c’est toujours par plaisir que j’écris, quelle qu’en soit l’issue. Chaque roman ne peut pas s’adapter en scénario par contre, chaque scénario peut se développer à l’écriture pour devenir un roman. Je pense qu’il faut réfléchir au contenu du roman pour l’écrire, et surtout se fier à son intuition pour son cheminement. Moins, vous en parlez, mieux s’en porte votre roman et l’auteur.

Avez-vous d’autres projets de livre(s) en cours (suite, nouvelle saga, etc.) ?

Certainement :)

Comment faites-vous votre promotion ?

Je m’en suis remise aux promesses et contraintes des éditeurs en ce qui concerne la promotion de mon premier roman, mais je n’en ai eu aucune ! Obtenir un article de la part d’un journaliste fut rejeté, cependant je pouvais fournir un communiqué de presse écrit par moi- même et auquel je devais ajouter un montant pour être diffusée dans un coin quelconque. Un autre journaliste, n’acceptait que de diffuser un communiqué de presse que de people exclusivement, et il me promettait qu’en cas de reconnaissance internationale, je l’aurais cet article ; sur quoi, je rétorquais : qu’à ce moment-là, c’est moi qui n’aurait plus besoin de lui… Belle illusion ! Grande déception. On fait sa propre promotion : réseaux sociaux, etc. Les amis qui promettent d’en parler pendant que le projet s’écrit se retirent souvent après, car seule l’idée d’avoir un roman gratuit les intéresse alors que l’auteur a tout payé et ils s’avèrent que ce sont les personnes les plus critiquent, les plus blessantes à l’encontre de votre livre, à la recherche de la moindre erreur d’écriture ou d’impression.

Dans l’auto édition, des libraires viennent à votre rencontre, et ça c’est un grand privilège – l’intérêt que l’on vous porte, le bouche à oreilles, les invitations à un événement… là, le public vient vers vous, pour vous. Le monde change, les gens recherchent à retrouver de l’authenticité. Les mentalités convergent vers l’effort de soi, non au travers du fast, de l’illusion, du paraître du jet système et lobbies commerciaux à facettes lucratives et au-delà du monde réel.

Quels conseils ou astuces donneriez-vous à un auteur qui souhaite publier un livre ?

Écrire d’abord pour se faire plaisir et non par égoïsme et sous aucune forme de narcissisme. Se donner le temps de relire sans hâte. Ne pas avoir peur de réécrire des passages, voire d’en supprimer – aussi, ne pas en faire de trop pour obtenir une brique, fatigante à lire. Le faire lire à des personnes de confiance, mais vous risquez de voir apparaître les briseurs de rêve, les donneurs de leçons, les qualifiés de l’orthographe, les :
« moi – je, à ta place… » qui ne sont que des donneurs de leçons, des personnes dont votre projet qui a pris la forme de la concrétisation, dérange subitement. Trouver des relecteurs qui vous connaissent le moins possible et ne pas craindre la critique constructive. Bien dissocier la critique constructive de la critique destructrice et l’éditeur n’est pas toujours le mieux placé. Le monde nous a déjà prouvé, que les romans refusés, les scénarios refusés obtenaient les plus grands succès !

Oser sortir de son cocon d’auteur sans doute un peu bohème par euphorie artistique, littéraire ; de voir son premier roman s’achever et le plaisir de présenter son livre. A qui d’abord ? À son entourage (pas forcément les plus objectifs, les plus disposés à vous faire de la publicité), à des amis plus éloignés ensuite… Tenter, une invitation privée, beaucoup d’élus et quasi pas de participants qui se voient soudainement crouler sous le poids des excuses inopinées.

Être conscient, que l’on ne peut pas écrire pour plaire à tout le monde, un roman ce n’est pas une chanson interprété par le play boy de l’année ou la bimbo sexy à laquelle, vous excusez tout et pour qui vous êtes prêt à acheter toutes leurs conneries sorties à son nom. Le prix d’un livre n’est jamais justifié, n’est jamais compris d’un acheteur – souvent, il est toujours reconnu comme trop cher pour le contenu. Le prix excessif que vous demandez ne vous rangera pas au rayon des bestsellers. Les concours vous demandent d’investir en romans, etc… sont-ils, si fiables ? Les salons sont chers et n’espérez pas récupérer vos investissements, tous confondus.

Si j’avais su ? Je l’aurais fait beaucoup, beaucoup plus tôt.

Au début, je m’en remettais à l’avis populaire « il faut te trouver un bon éditeur ». Je le regrette ! Je suis passée à l’auto-édition et je suis surprise de l’aspect positif généré par ce système pragmatique de la publication du livre en ligne. Du tenant à l’aboutissant, rien à dire que : nickel !

Comment avez-vous découvert Le Livre en papier ?

C’est via une écrivaine ayant connu les mêmes déceptions qui m’a fait connaître Le Livre en papier – j’en suis enchantée : efficacité, conseils judicieux, accompagnement pratique.

Pourquoi avoir choisi l’auto-édition avec Le Livre en papier ?

Quand j’ai su que les Maisons d’Éditions courantes n’éditaient qu’une infime partie des manuscrits qu’elles reçoivent, j’ai été un peu découragée, surprise. Surprise d’apprendre que peu de livres en fait, étaient lus par un comité de lecture. Mon premier roman auprès d’un éditeur devait être publie en six mois sous contrat participatif. Il a été édité en dix-huit mois et je n’ai eu aucune promotion, ni articles de presse, mais les insultes de l’employée du service presse. L’éditeur fit faillite, j’y ai tout perdu : investissement personnel, et tous les romans vendus et aucun droit d’auteur à percevoir. J’en fus avertie par le curateur.

Comment décririez-vous cette expérience ?

Je suis satisfaite des services proposés par l’auto édition. Je suis séduite par ce concept en ligne. C’est une expérience valorisante, humaine, très professionnelle et qui au regard de mon expérience auprès d’éditeurs, place l’auto édition en première place, devant l’édition auprès d’éditeurs.

Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?

Si j’avais su ? Je l’aurais fait beaucoup plus tôt, voire immédiatement. Ceci dit, rien ne pourrait vous apporter meilleure satisfaction en cas de succès - un retour, qu’aucun éditeur ne peut vous promettre, ni vous donner.

Peut-être organiser à moindre de frais et sous un thème bohème, un événement dédicace sous le sigle de l’auto édition à une période stratégique ?


Communiqué de presse

En écrivant son premier roman, l’auteur, vous invite à une Schubertiade dans le cadre intime d’une sobre, et silencieuse demeure qui recelait tous les souvenirs de trois générations depuis la grande guerre à aujourd’hui 14 juillet 1945, aucune génération ne l’avait vendue, chacune d’elles, l’avait aimée à sa manière. Plusieurs mois s’étaient écoulés depuis le défilé des troupes victorieuses dans Paris. Sofiane avait retrouvé sa fonction d’institutrice de deuxième année primaire, et son frère Jean-Valère Alexandre donnait des cours de musique au Conservatoire.

La Sonate

Best book of the month april 2013, frenchwritersworldwide

Terre de Sienne

« Il faut encore avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse »©Nietzsche

Best book of the month november 2014, frenchwritersworldwide

Chronique littéraire

Un nouveau roman TERRE de SIENNE après un premier succès littéraire La SONATE. Une écriture nouvelle, un style différent captivant empli d’humanité, là où on la pensait oubliée…

Mérimée écrivait : « cette couleur a beaucoup de corps et est très siccative, surtout après qu’elle a été calcinée. On lui reproche de pousser au noir, mais ce n’est pas une raison pour ne pas l’employer. »

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