Je publie des romans depuis 2009, mais j’écris depuis bien plus longtemps. Autrefois, c’était pour moi, dans
mon coin. J’écrivais des poèmes, de courts textes, dans mes journaux intimes, car j’aimais tant écrire que j’en avais plusieurs. Quand j’ai commencé à partager mes écrits, j’ai été jugé sur mes erreurs, mon imprécision, mon manque de travail
.
Bien entendu, j’ai d’abord été vexé, mais quand on est recadré, soit on s’entête dans ses lacunes, soit on prend du recul et on se corrige pour avancer. J’ai choisi de persévérer dans mon recul pour m’améliorer et enfin lire des commentaires positifs. C’est ce qui m’arrive aujourd’hui, depuis que je publie, on reconnaît
mon parcours, ma progression. Cependant, quand j’étais adolescent puis jeune homme, on
me faisait souvent un reproche, toujours le même : pourquoi écrire des textes si sombres, si tristes ?
C’était en écrivant ce genre de textes que ma plume glissait sur le papier sans difficulté. Alors, je me suis dit que pour publier, je devais trouver un autre style, plaire. Je me suis donc tourné vers le XIXe siècle, les artistes niés et moqués de leur vivant. Il n’y a pas de hasard… Mais, cette fois, sur les conseils de mon
fils et de bien d’autres, je me suis lâché, je me suis détendu et je me suis pardonné d’avoir une plume sombre. Ce que je désire finalement, lorsque j’écris, c’est relater l’authenticité,
car la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Je désire décrire ce que parfois on n’ose pas raconter par pudeur ou retenue. Je suis comme ça, aussi, dans la vie quotidienne, soit j’aime, soit je n’aime pas. Si je suis heureux, je suis très heureux et si c’est le contraire, c’est pareil. Les histoires qui commencent par « il
était une fois » et qui se terminent par « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » m’insupportent au plus haut point. Rien que de l’écrire, ça m’agace.
Alors, oui, il faut vendre du rêve, lire pour s’évader, je le fais d’ailleurs. Mais il faut aussi, à mon sens, lire pour réfléchir, lire pour se reconnaître, lire pour prendre conscience, lire pour mieux comprendre, ne plus juger et pour admettre, parfois.
C’est mon but avec ce roman. Un ouvrage que j’assume, un livre cru, vrai et authentique. Car, il ne faut pas se voiler la face, tout ne se déroule jamais comme on l’aurait souhaité. Sur le chemin de la vie, il y a des coups à encaisser, il faut souvent se relever lorsqu’on est à terre, mais parfois, on n’y parvient pas.
Durant cette lecture, je ne vous souhaite que deux choses :
aimer ou ne pas aimer.
Bonne lecture, et merci de me suivre depuis si longtemps. Et à ceux qui vont me découvrir, merci de me laisser une chance de vous séduire.
Vincent Vallée
Auteur : |
Vincent Vallée |
Catégorie : |
Romans & Essais |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
208 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-1974-4 |