Le Livre en papier • J'ai demandé à la nuit ! de Lakhdar KHELFAOUI

Dans « J’ai demandé à la nuit ! », ce quatrième recueil de poèmes, Lakhdar KHELFAOUI continue sans relâche, et tente de comprendre son monde, ce dernier rêvé depuis son enfance continue toujours d’être la cible des fanatiques de tout bord. Poète engagé depuis toujours pour la vie, la cause humaine, la justice universelle, il n’a jamais cessé de dénoncer par sa fragile plume les torts qu’on cause au nom de la démocratie, au nom de la religion, au nom de la mondialisation, et au nom des fausses révolutions. Le monde arabe et le Moyen-Orient comme toujours est la scène de tous les maux de la terre et les scénarios possibles et (inimaginables) pour maintenir la main basse du monde occidental ou les nouveaux  « gendarmes de ce monde », qui animent depuis plus de cent ans les enjeux géostratégiques de la région, selon l’esprit des accords Sykes-Bicot qui règne toujours depuis le 16 mai 1916.

Ce qui se passe en Iraq et en Syrie explique bien, que l’œuvre de ces accords n’a jamais été une page tournée, au contraire, ils continuent à diviser ce qui a été divisé il y a 100 ans déjà. Un coup au nom d’éradication de la dictature dans des pays tiers et vouloir exporter le modèle de « la démocratie occidentale et les droits de l’homme aux pauvres peuples arabes, tels le combat contre les talibans, la lutte contre le terrorisme et El-Qaida, ou combattre l’ État barbare (Daesh).

Les politiques et militaires continuent le business de l’insécurité dans le monde arabo-musulman, les usines occidentales d’armement tournent en plein régime, et les terroristes ne manquent jamais de munitions et d’explosifs ! La terre en sang et brûle, et le sang des innocents reste la cible privilégiée des Seigneurs et Traders d’un nouveau genre  de business de la mort ! ». Lakhdar KHELFAOUI, écrivain, traducteur bilingue, romancier, poète  et artiste peintre essaye — désespérément — dans son nouvel  ouvrage de réveiller les consciences et  esprits neutres et vifs des peuples et des sociétés à travers ces nouveaux poèmes majoritairement écrits en arabe publiés dans :Aldiyar London, pressst.com (rue de la presse) et elwatanndz.com ; des journaux et revues parus en Égypte, Londres et Algérie. « J’ai demandé à la nuit ! » est un mélange de révolte, de l’autocritique et de la satire, où il tient les intellectuels et poètes aussi pour responsables de la décadence du monde arabe .