C’était une vieille demeure froide et hautaine, cloîtrée par un jardin scellé d’une lourde porte.
Elle était imprégnée de souvenirs obscurs et ses hauts murs, eux-mêmes, en diffusaient les ondes.
Elle repoussait ses hôtes d’un hall marbré de noir, dangereusement ciré de tristes intentions…
Elle changeait la lumière en couleurs inquiétantes, par son vitrail usé, témoin de son passé.
Elle était impuissante, dévorée par ces ombres.
Alors les larmes coulaient et elle se savait seule.
Car ces tyrans futés n’effrayaient pas les grands.
Et puis, pour les décrire, elle n’avait pas les mots: seulement les plaintes et des sanglots.